VLSM (Variable Length Subnet Mask)

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           L' utilisation du masque de sous-réseau à taille variable (Variable Length Subnet Mask) permet à un réseau classless d'utiliser différents masques de sous-réseaux au sein d’une organisation et d’obtenir par conséquent des sous-réseaux plus appropriés aux besoins.

Cependant, certaines conditions sont requises pour utiliser le VLSM :

• Il est nécessaire d'employer un protocole de routage supportant le VLSM. RIPv.2, OSPF, IS-IS, EIGRP,BGP ainsi que le routage statique supportent VLSM. Les protocoles de routage classless, contrairement aux protocoles de routage classful (RIPv.1, IGRP), transmettent dans leurs mises à jour de routage, le masque de sous-réseau pour chaque route. 
• Les routeurs doivent implémenter un algorithme de la correspondance la plus longue. En effet, les routes qui ont le préfixe le plus élevé sont les plus précises. Les routeurs dans leurs décisions d'acheminement doivent être capables de déterminer la route la plus adaptée aux paquets traités. 
• Un plan d'adressage hiérarchique doit être appliqué pour l'assignation des adresses afin que l'agrégation puisse être effectuée. 
VLSM repose sur l’agrégation. C'est-à-dire que plusieurs adresses de sous-réseaux sont résumées en une seule adresse. L’agrégation est simple, l’on retient simplement la partie commune à toutes les adresses des sous-réseaux.



Pour conceptualiser un réseau conforme VLSM, il faut:

• Recenser le nombre total d’utilisateurs sur le réseau (prévoir une marge pour favoriser l’évolutivité du réseau). 
• Choisir la classe d’adresse la plus adaptée à ce nombre. 
• Partir du plus haut de l’organisation (couche principale) et descendre au plus près des utilisateurs (couche accès). 
• Décompter les entités au niveau de chaque couche. Par exemple, les grandes agglomérations, avec pour chaque agglomération, les villes, le nombre de bâtiments dans chaque ville, le nombre d'étages par bâtiment et le nombre d'utilisateur par étage. 
• Pour chacune de ces entités, réserver le nombre de bits nécessaire en prévoyant l’évolutivité du réseau. 
• Calculer le masque de sous-réseau à chaque niveau de l’organisation.

1. Procédure de réalisation

Les procédures de réalisation de plan d’adressage avec du VLSM symétrique puis asymétrique sont expliquées. 
Néanmoins, il faut savoir que le VLSM symétrique n’est qu’une étude de cas scolaire et que le VLSM asymétrique est ce qui est réellement utilisé dans la réalité.

2. VLSM Symétrique

Le VLSM symétrique est un plan d’adressage qui fait un découpage récursif du la topologie du réseau de l’entreprise sachant que les différents découpages sont similaires.

Exemple : si l’entreprise a deux bâtiments par ville, on devra avoir deux bâtiments dans chaque ville.

Dans cette procédure, on parle de sous réseau uniquement pour les parties les plus proches des utilisateurs. Tous les autres niveaux de la hiérarchie seront considérés comme une adresse agrégée.

Procédure :
• Etape 1 : Identifier le besoin : 
Recenser les différents niveaux hiérarchiques de l’entreprise et dessiner la topologie. 

• Etape 2 : Au niveau utilisateur : 
Connaître la taille du sous-réseau. 

• Etape 3 : Recensement : 
Déterminer le nombre de bits nécessaires pour recenser chaque instance du niveau hiérarchique. 

• Etape 4 : Classe d’adresse utilisée : 
Déterminer la classe d’adresse ou l’agrégat d’adresses (le choix dépendant du contexte), en additionnant tous les bits nécessaires pour identifier chaque niveau hiérarchique de l’entreprise. 

• Etape 5 : 
On procède ensuite au découpage de la classe d’adresse de l’entreprise et de l’attribution à chaque instance du niveau hiérarchique. 

Cette procédure est valable quelque soit la méthode d’adressage utilisée (RFC 950 ou 1878) à une différence prêt, si on applique la règle du 2n-1 ou 2n-2, il faudra l’appliquer une seule fois sur toute la topologie au niveau hiérarchique limitant la perte (induit par le nombre de bits de ce niveau hiérarchique). 

Exemple :


3. VLSM Asymétrique

Le VLSM Asymétrique, ou plus simplement, VLSM, correspond à une topologie d’entreprise ou les différents niveaux hiérarchiques et les instances ne sont pas similaires (nombre, taille etc.)

Procédure :
• Etape 1 : Identifier le besoin : 
Dessiner la topologie, identifier les besoins a chaque niveau hiérarchique. 

• Etape 2 : Recensement : 
Connaître le nombre d’utilisateurs pour chaque sous-réseau (puisqu’ils peuvent être différents à chaque niveau maintenant), ce qui revient à connaître la taille de chaque sous-réseau (ne pas oublier qu’on ne peut pas utiliser la première ni la dernière adresse et qu’il faut une adresse IP pour la passerelle). 

Si le nombre d’utilisateur n’est pas connu a chaque niveau de la hiérarchie, on peut suivre un processus descendant (‘top down’) : repartir équitablement le nombre d’utilisateur pour un niveau hiérarchique supérieur vers le niveau directement inférieur. 

• Etape 3 : Classe d’adresse utilisée : 
Déterminer la classe d’adresse ou l’agrégat d’adresses (le choix dépendant du contexte), en additionnant tous les bits nécessaires pour identifier chaque niveau hiérarchique de l’entreprise. 

• Etape 4 : 
En suivant un processus remontant récursif maintenant, on va agréger les différents instances d’un niveau pour obtenir l’identifiant réseau du niveau hiérarchique directement supérieur jusqu’a obtenir l’adresse agrégée de toute l’entreprise.

Exemple :


4. Configuration

Lorsque la règle du 2n-1 est appliquée, il est convenu de ne pas utiliser le premier sous-réseau pour éviter toute confusion. En effet, l'adresse réseau du premier sous-réseau correspond à l'adresse réseau de toute la plage d'adresse. 

Pour limiter le gaspillage d’adresse, en utilisant la règle du 2n, il suffit d’utiliser la commande ip subnet-zero qui permet l’utilisation du premier sous-réseau calculé. Cette fonctionnalité est active par défaut depuis la version 12.0 de l’IOS. 

# ip subnet-zero 
Mode de configuration globale 
Permet d'utiliser le premier sous-réseau (2n) 
Par ailleurs, la commande ip classless active la prise en charge des informations ne respectant pas le découpage d’adresses en classes. C'est-à-dire qu’elle permet d’activer le support des masques de sous-réseau et d’une route par défaut. Cette commande est active par défaut. 

# ip classless 
Mode de configuration globale. 
Permet d’activer le support des masques de sous-réseau et d’une route par défaut 
Lors de l'emploi du VLSM, il faut avant tout s'assurer du bon calcul des masques de sous-réseaux. Une fois cette étape effectuée nous pouvons configurer les interfaces. 

# interface {type} {numéro} 
Mode de configuration globale 
Permet de passer dans le mode de configuration d’interface 

# ip address {IP} {masque} 
Mode de configuration d’interface 
Permet d’attribuer une adresse IP à cette interface.


NISRO :)

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